INFOS à la Une

Titres-restaurant : les 5 informations à connaître

Retour
  1. Les titres-restaurant ne sont pas obligatoires
    L’employeur n’a pas l’obligation de fournir de titres-restaurant à ses salariés. Cependant, il peut prendre en charge la restauration de ses salariés par un autre moyen, comme par le moyen d’une prime de déjeuner ou la mise en place d’un restaurant d’entreprise.
    NB : à partir de 25 salariés, il est obligatoire de mettre à disposition un véritable local de restauration, avec notamment des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments.
  2. Une prise en charge d’au moins la moitié du montant du titre
    Si l’employeur fournit à ses salariés des titres-restaurant, il doit prendre à sa charge 50 à 60 % de leur valeur. Le reste sera à la charge des salariés.
  3. Une exonération de cotisations sociales, sous conditions
    La participation de l’employeur aux titres-restaurants est exonérée des cotisations de sécurité sociale, dans la limite de 6,50 € à partir du 1er janvier 2023. Au-delà de ce montant, cette contribution sera réintégrée dans l’assiette de calcul des cotisations.
    Exemple : Si l’employeur prend charge 50 % du titre, celui-ci ne doit pas dépasser une valeur totale de 13 € pour rentrer dans le seuil de l’exonération.
  4. Le montant du titre-restaurant est libre
    L’employeur fixe librement la valeur faciale des titres-restaurants proposés à ses salariés. Toutefois, ce montant est « de fait, influencé indirectement par les limites légales imposées à la contribution financière des employeurs », précise la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR). À savoir le seuil d’exonération de cotisations sociales et la prise en charge de 60 % maximum par l’employeur.
    Depuis le 1er octobre 2022, le plafond journalier d’utilisation des titres-restaurant est fixé à 25 €.
  5. Un traitement équivalent pour tous les salariés
    « Le titre restaurant est considéré comme un avantage social, et il est généralement admis qu’il doit être accordé sur une base égalitaire aux membres du personnel salarié de l’entreprise », indique la Commission Nationale des Titres-Restaurant CNTR.
    Il est toutefois possible de ne donner des titres-restaurant qu’à certains salariés, à la condition que les autres obtiennent une indemnité « d’un montant équivalent à celle de la participation financière [de l’employeur] dans le titre-restaurant »
En savoir plus