En juin, 18 000 jeunes normands ont quitté le système scolaire avec deux perspectives : pour certains une poursuite d’études possible, pour d’autres des difficultés d’insertion probables.
La Région va financer dès la fin du mois de novembre, 2 000 stages pour des jeunes ayant obtenu en juin 2020 leur diplôme de bac +2 à bac +5, afin de leur permettre d’effectuer une mission dans une entreprise, une collectivité ou une association. Ce stage sera complété par des modules de formation adaptés au profil de chaque stagiaire, d’une durée d'environ 5 semaines.
Objectifs de ce nouveau dispositif :
- Permettre aux jeunes diplômés de garder une dynamique positive,
- Permettre aux entreprises, associations ou collectivités de s’appuyer sur des compétences nouvellement validées,
- Valoriser l’attractivité de l’emploi en région en mettant en relation des entreprises et des jeunes qui auraient pu être amenés à chercher ailleurs une solution.
Sur l'ensemble de cette période, le jeune aura le statut de stagiaire de la formation professionnelle et sera rémunéré par la Région. Il percevra 650 € par mois, somme à laquelle s'ajoute une aide à la mobilité de 50 à 250 € en fonction de la distance entre le lieu de résidence et le lieu du stage.
La Région de son côté accueillera de son côté une centaine de jeunes diplômés sur ses sites administratifs de Caen et Rouen.
Par ailleurs, la durée moyenne d'obtention d'un premier emploi augmente en 2020 par rapport à 2019 ou plus d'un étudiant sur trois trouvait son premier emploi avant la fin de sa formation, contre un étudiant sur quatre actuellement.
A noter : Une enquête réalisée par Walter People (filiale du groupe Robert Walter dédiée au recrutement) s'est intéressée aux conséquences de la crise sanitaire sur les jeunes diplômés, tant au niveau de leur recherche d'emploi que de leur état d'esprit. Plusieurs centaines de jeunes ayant moins de 3 ans d'expérience ont ainsi été interrogés en août dernier. Résultat, 70 % des sondés en recherche d'emploi depuis mars et qui le sont toujours considèrent que la crise a retardé ou empêché leur entrée dans la vie active. Seuls 16 % de ceux qui recherchaient un emploi depuis mars affirment l'avoir obtenu pendant la crise.
Publics cibles :
Associations |
Entreprises |
Personnes physiques