En cas d’urgence, les bons réflexes

Quels sont les premiers gestes ?

Les attaques les plus courantes

Arnaque au faux support technique

L’arnaque au faux support technique (Tech support scam en anglais) consiste à effrayer la victime, par SMS, téléphone, chat, courriel, ou par l’apparition d’un message qui bloque son ordinateur. Il est mentionné un problème technique grave et un risque de perte de ses données ou de l’usage de son équipement afin de la pousser à contacter un prétendu support technique officiel (Microsoft, Apple, Google…), pour ensuite la convaincre de payer un pseudo-dépannage informatique et/ou à acheter des logiciels inutiles, voire nuisibles. Si la victime refuse de payer, les criminels peuvent la menacer de détruire ses fichiers ou de divulguer ses informations personnelles.

Les bons réflexes en cas d’arnaque au faux support technique

Chantage à l’ordinateur

Le chantage à l’ordinateur ou à la webcam prétendus piratés (ou « cryptoporno ») désigne un type d’escroquerie qui vise à vous faire croire que vos équipements et votre système ont été piratés. Il prend généralement la forme d’un message reçu, essentiellement par courriel, de la part d’un inconnu qui se présente comme un pirate. Ce « hacker » prétend avoir pris le contrôle de l’ordinateur de la victime suite à la consultation d’un site pornographique et annonce avoir obtenu des vidéos compromettantes avec sa webcam. Le cybercriminel menace de les publier aux contacts (personnels et/ou professionnels) de la victime si elle ne lui paie pas une rançon, souvent réclamée en monnaie virtuelle (généralement en Bitcoin). Parfois, pour attester de la prise de contrôle de l’ordinateur auprès de la victime, les cybercriminels vont jusqu’à lui écrire avec sa propre adresse mail ou lui dévoiler l’un de ses mots de passe.

Les bons réflexes en cas de chantage à l’ordinateur/webcam

Fraude à la carte bancaire

La fraude à la carte bancaire désigne l’utilisation frauduleuse des coordonnées de la carte bancaire d’une personne à son insu alors que celle-ci est pourtant toujours en possession de sa carte. Trouver l’origine précise d’une telle fraude est souvent difficile. En effet, pour obtenir les informations de la carte bancaire de la victime, le fraudeur peut utiliser de nombreuses méthodes comme :

  • l’hameçonnage (phishing) à travers un message incitant la victime à fournir ses coordonnées,
  • le piratage d’un compte en ligne de la victime sur lequel les coordonnées de la carte seraient inscrites (commerce en ligne, réseaux sociaux…),
  • le piratage d’un équipement informatique de la victime (ordinateur, téléphone…),
  • l’utilisation d’une fuite de données (data) d’un site en ligne sur lequel la victime aurait laissé les coordonnées de sa carte,
  • le piégeage d’un distributeur de billets
  • ou même lors d’un paiement chez un commerçant malhonnête qui aurait pu photographier la carte.
Les bons réflexes en cas de fraude à la carte bancaire

Le Hameçonnage

L’hameçonnage (phishing) est une technique frauduleuse destinée à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des informations personnelles (comptes d’accès, mots de passe…) et/ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance. Il peut s’agir d’un faux message, SMS ou appel téléphonique de banque, de réseau social, d’opérateur de téléphonie, de fournisseur d’énergie, de site de commerce en ligne, d’administrations, entreprises, etc.

Les bons réflexes en cas de hameçonnage

Le Rançongiciel

Technique d’attaque courante de la cybercriminalité, le rançongiciel ou ransomware consiste en l’envoi à la victime d’un logiciel malveillant qui chiffre l’ensemble de ses données (data) et lui demande une rançon en échange du mot de passe de déchiffrement.

Les bons réflexes en cas d’attaque au rançongiciel

Le Maliciel

Le terme « maliciel » est une abréviation de « logiciel malveillant ». Il s’agit d’un logiciel conçu et créé dans le but d’endommager un appareil ou causer du tort à son utilisateur. C’est un terme général utilisé pour catégoriser les fichiers ou logiciels qui causent des dommages une fois installés sur un système informatique. Ces dommages peuvent prendre de nombreuses formes, souvent le vol de données sur un ordinateur, un cryptage de ces data, ou tout simplement leur suppression. 

Les bons réflexes pour agir contre un maliciel

L’intrusion web

Une intrusion web désigne un accès non autorisé à un serveur web. L’attaquant a potentiellement acquis des privilèges d’administrateur et est libre d’y effectuer les actions qu’il souhaite (modification des données, installation d’une porte dérobée, rebond vers d’autres machines, etc.).

Les bons réflexes pour agir contre une intrusion web